TF1 et Histoire, partenaires de l'exposition événement Velázquez
TF1 et Histoire, partenaires de l'exposition événement Velázquez
Né à Séville en 1599, Velázquez est l’une des plus importantes figures de l’histoire de l’art, tout style et toute époque confondus. Chef de fil de l’école espagnole, peintre attitré du roi Philippe IV, au moment où l’Espagne domine le monde, il est le strict contemporain de Van Dyck, Bernin et Zurbaran, bien que son art ne l’élève à une intemporalité que seuls peuvent lui disputer les noms de Léonard, Raphaël, Michel-Ange, Titien, Caravage et Rembrandt.
Formé très jeune dans l’atelier de Francisco Pacheco, peintre influent et lettré de la capitale andalouse, il ne tarde pas à s’imposer et, encouragé par son maître devenu aussi son beau-père, décide de tenter sa chance à la cour de Madrid. Après une première tentative infructueuse, il est finalement nommé peintre du roi en 1623 marquant le début d’une ascension artistique et sociale qui le mène aux plus hautes charges du palais et au plus près du souverain.
Juan Bautista Martínez del Mazo, L’infante Marguerite, vers 1663 - © Kunsthistorisches Museum, Vienne
Sa carrière est rythmée par deux voyages déterminants en Italie, le premier autour de 1630, le second autour de 1650, et par les naissances et décès successifs des héritiers au trône. Maître dans l’art du portrait, dont il libère et renouvelle le genre, il n’excelle pas moins dans le paysage, la peinture d’histoire ou, dans sa jeunesse, la scène de genre et la nature morte.
Bien qu’il soit l’un des artistes les plus célèbres et admirés hier comme aujourd’hui, aucune exposition monographique n’a jamais montré en France le génie de celui que Manet a consacré « peintre des peintres ».
La rareté de ses tableaux (à peine plus d’une centaine) et leur légitime concentration au musée du Prado (Madrid) rendent particulièrement difficile l’organisation d’une rétrospective complète. C’est cependant le défi relevé par le musée du Louvre et le Grand Palais qui joignent leur force en collaboration avec le Kunsthistorishes Museum de Vienne et avec l’appui généreux du musée du Prado. Certains prêts tout à fait exceptionnels ont ainsi pu être obtenus à l’instar de la Forge de Vulcain (Prado) et de la Tunique de Joseph (Escorial), de même que des chefs d’oeuvre absolus comme la Vénus au miroir (Londres, National Galery) ou le Portrait d’Innocent X (Rome, Palais Doria Pamphilj) - si cher à Francis Bacon -, deux icônes universelles de l’histoire de l’art.
Diego Rodríguez de Silva y Velázquez, Infant Philippe Prosper, vers 1659 - © Kunsthistorisches Museum, Vienne
L’exposition entend présenter un panorama complet de l’oeuvre de Diego Velázquez, depuis ses débuts à Séville jusqu’à ses dernières années et l’influence que son art exerce sur ses contemporains. Elle se donne en outre pour mission de porter les principales interrogations et découvertes survenues ces dernières années, exposant, dans certains cas pour la première fois, des oeuvres récemment découvertes (L’Education de la Vierge [New Haven, Yale Art Gallery] ; Portrait de l’inquisiteur Sebastian de Huerta [collection particulière]).
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Velázquez
25 mars – 13 juillet 2015
Grand Palais- Galeries nationales
Entrée square Jean Perrin
Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et le musée du Louvre, Paris en collaboration avec le Kunsthistorisches Museum, Vienne.